Quelques points d’histoire

♦ Préhistoire
Il n’existe qu’un seul indice d’occupation préhistorique du lieu, qui est une grotte située sur le lieu dit «Cors des Curés » qui aurait contenu des os travaillés et des ossements de chèvre et de mouton, disparus. Le signalement a été fait en 1952 (inventaire des découvertes protohistoriques en Aquitaine (Gabrielle FABRE).
 
♦ Protohistoire
Le Camp de César situé à 2 kms au Sud-Ouest du clocher (sur la crête du Soum de Paloumères). On distingue à l’Ouest un rebord de 6 mètres de haut, dominant un replat qui porte un sentier. L’ensemble constitue une enceinte de terre qui protège une plateforme centrale à peu près circulaire de 150 mètres de diamètre, répertoriée en 1969 comme enceinte centrine (cartographie des castéras dans le Béarn : Lou BERGE et MASSIE).
 
♦ Epoque médiévale
Mentionné pour la première fois dans les fors de Béarn en 1364 et comptant 17 feux en 1385 et 55 en 1699. Le château : les Seigneurs d’Agnos sont attestés depuis 1385 et le lieu d’implantation du château primitif était probablement sur la colline située au-dessus du château actuel. Jacob de Florence, Seigneur d’Agnos, en 1674, dit en effet posséder la maison noble seigneuriale, ainsi que « la motte où estoie bastie autrefois la maison seigneuriale ». Il est donc possible que le château actuel ait été construit en même temps que le village, puis remanié pour acquérir son apparence XVIIème à l’époque de Jacob de Florence.
 
♦ L’église
L’église actuelle a été reconstruite en 1962, sur l’emplacement de l’ancienne église XVIIIème, rasée en 1959 car elle menaçait ruine.
Un incendie, survenu en 1968 détruit l’église et son retable daté du XVIème, classé et restauré par les Beaux Arts.
L’église a été reconstruite alors à l’endroit d’origine sur des plans où l’acoustique a été favorisée.
A la fin du 17ème siècle, Agnos est un gros bourg paysan, riche de 55 foyers, et qui ressent la nécessité d’exister en tant qu’unité puisque c’est à cette époque qu’est faite la demande de reconstruction d’une église qui fondera l’existence de la paroisse.
Au cours des siècles suivants, l’activité essentiellement agricole et sylvestre, se centre sur l’élevage, l’exploitation de la forêt et la fabrication de charbon de bois.
Pour le transport de ce charbon, Agnos se fait une spécialité de l’élevage et du dressage des ânes qui en caravane de plusieurs dizaines se rendaient à Oloron Ste Marie vendre le charbon de bois fabriqué dans nos forêts.
 
Synthèse succincte réalisée par Anne-Marie BARRERE sur bibliographie suivante :
Inventaire : Gabrielle FABRE
Cartographie : Lou BERGE et MASSI
L’époque médiévale : Jacques DUMONTEIL
La motte : Karine GOYHENEIX
Les fors d’Oloron et région : Bernard CHERONNET
 
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